La réunification

Le processus de réunification formellement débuté en 2006 quand les deux équipes générales du Bon Pasteur et de l'Union N.D. de Charité ont proposé l'unité aux congrégations.

Les deux congrégations se connaissaient déjà parfaitement,

comme deux soeurs jumelles.

Saint Jean-Eudes a fondé Notre-Dame-de-Charité à Caen, en 1641, pour venir en aide aux jeunes filles et femmes en difficulté. En 1835, soeur Marie-Euphrasie Pelletier fonde le Bon-Pasteur à Angers. Avec les mêmes racines, les deux branches de Notre-Dame-de-Charité vont suivre leur chemin. L'idée d'un rapprochement germe il y a cinquante ans avec le concile Vatican II « qui invitait les congrégations à revenir à la source... »

Au regard des effectifs, cette réunification pourrait paraître déséquilibrée. En 2014, lors de la réunification canonique, le Bon Pasteur compte 3700 religieuses dans 75 pays à travers le monde ; et 350 soeurs de N. D. de Charité dans dix pays, dont une centaine en France. Mais l'identité et le fonctionnement de chacune des deux congrégations vont être respectés.

En 2022, année de la réunification civile et de la publication du décret du Conseil d'Etat, il ne reste qu'une seule congrégation, Notre-Dame-de-Charité du Bon Pasteur.